promouvoir un développement renouvelable et l’efficacité et la sobriété énergétiques
→ Définir conjointement avec les Régions un plan interfédéral de réduction de la consommation énergétique et visant à une énergie renouvelable à 100 % bien avant 2050 (et de préférence en 2040). Le secteur de l’électricité devrait déjà être 100 % renouvelable bien avant cette date. Ce scénario doit reposer sur l’efficacité énergétique, limiter le gaspillage et la surconsommation.
→ Pour l’éolien offshore dans les zones dédiées du secteur belge de la mer du Nord, une capacité totale optimale de 6 GW peut être installée de façon respectueuse de l’environnement et de la biodiversité notamment en améliorant le design des parcs, en fixant des critères environnementaux contraignants pour les appels d’offre et en prévoyant des mesures de restaurations. Il faut en parallèle développer la collaboration entre les pays de la mer du Nord, à l’instar de la North Sea Energy Cooperation, et œuvrer au déploiement d’un réseau offshore. Garantir une place pour les communautés d’énergie dans l’éolien offshore.
→ Créer un chèque « renouvelable » en alternative au chèque « mazout », dont le montant serait supérieur à celui du chèque mazout. Ce chèque financerait soit une partie d’une installation renouvelable de production de chaleur ou d’électricité, soit l’achat de parts dans une communauté d’énergie qui permettrait au bénéficiaire, par exemple, de participer à un partage d’énergie, ou d’être client d’un fournisseur communautaire.
→ Accélérer la rénovation des bâtiments publics. Viser un standard passif ou très basse énergie pour les bâtiments fédéraux. Cela passe par une réflexion sur les espaces de bureaux disponibles et sur l’optimisation de leur utilisation.