Confirmer et consolider la sorite du nucléaire en Belgique
→ Respecter la loi sur la sortie du nucléaire. Le pré-accord sur la prolongation des réacteurs Doel 4 et Tihange 3 passé entre l’État belge et Engie en juin 2023 n’offre pas de garantie en termes de sécurité d’approvisionnement tandis que tous les risques liés à l’exploitation des réacteurs sont maintenant de la responsabilité des contribuables. Il maintient notre pays dans une dépendance à une source d’énergie non durable et dangereuse. Des scénarios reposant sur un développement plus ambitieux du renouvelable de l’efficacité et de la sobriété énergétique, de la flexibilité et du stockage doivent dès lors être développés. Élaborer un plan de transition pour donner un avenir aux travailleurs des sites nucléaires.
→ Cesser tout soutien au développement d’une nouvelle génération de réacteurs nucléaires, conformément à la décision de sortir de l’énergie nucléaire. Par conséquent, le réacteur au plutonium Myrrha doit être supprimé. Le SCK/CEN doit se concentrer exclusivement sur sa mission statutaire de recherche et de développement en vue de la protection contre les rayonnements, du démantèlement des centrales nucléaires, de l’assainissement des sites contaminés par la radioactivité, de la recherche de solutions pour les déchets nucléaires et des mesures visant à encourager la non-prolifération.
→ Ne pas enfouir de manière définitive et irréversible les déchets hautement radioactifs et ayant une longue durée de vie. Tant qu’il n’existe aucune solution sûre garantie concernant ces déchets très radiotoxiques (qui restent dangereux pendant des centaines de milliers voire un million d’années pour certains), l’option de gestion à long terme pour ces déchets nucléaires doit permettre en tout temps de contrôler l’intégrité des conteneurs et de récupérer si nécessaire ces déchets et leur appliquer d’autres options de gestion.
→ Garantir que les moyens collectés, y compris les fonds qui seraient collectés dans le cadre de la prolongation de Doel 4 et Tihange 3, sont gérés par un organisme indépendant de l’opérateur (au contraire du fonds Synatom). Ces fonds doivent être gérés de manière à garantir leur pérennité tandis que le produit des placements doit servir à étoffer les fonds.