FINANCE ET GOUVERNANCE ÉCONOMIQUE

VISION

En 2050, la Wallonie et l’Europe sont devenues des sociétés post-croissance durables, qui répondent aux besoins de leur population tout en respectant les limites planétaires. Elles ont pu faire face au vieillissement démographique tout en maintenant un haut niveau de prospérité collective, et en permettant aux pouvoirs publics de jouer leur rôle : garantie d’une sécurité sociale universelle et efficace, services publics de qualité, investissement dans la transformation environnementale, économique et sociale. 

Cela a notamment requis une modification profonde de la fiscalité, devenue plus équitable, un assainissement de la finance privée internationale, une amélioration du fonctionnement de l’appareil étatique, des modifications des règles budgétaires européennes.

Les excès du libre-échange ont été limités, notamment via l’instauration de normes sanitaires, sociales et environnementales contraignantes dans les accords commerciaux. Les politiques commerciales wallonnes et européennes soutiennent les efforts des pays en développement et des autres partenaires commerciaux en faveur du développement durable et de la résilience à l’échelle mondiale. 

La gouvernance des entreprises a été profondément revue pour sortir de l’inféodation au règne de la finance et faire rentrer les entreprises dans l’ère de la démocratie. 

Les très hauts salaires ont disparu, et les cadres sont plus proches de la réalité des autres travailleurs.

MESURES PHARES

A) Ancrer les indicateurs de prospérité alternatifs au PIB dans la décision politique.

B) Une task force consacrée au financement de la transition.

C) Encourager les entreprises à intégrer un objectif SE via l’établissement d’une raison d’être sociale et environnementale ou en créant des entreprises à mission

D) Verdir la politique d’investissement de Wallonie entreprendre.

E) Implémenter le plan d’action pour sortir des subsides fossiles.

Chiffres clés

EMPREINTE CARBONE MOYENNE PAR INDIVIDU, POUR CHAQUE DÉCILE DE LA POPULATION EUROPÉENNE

Avec une empreinte carbone individuelle moyenne de 17 tonnes de CO2/an, les 10 % de la population avec le plus gros pouvoir d’achat sont responsables de 30 % des émissions en Europe. Pour la moitié de la population européenne qui a le pouvoir d’achat le plus faible, l’empreinte carbone individuelle moyenne est de 2,5 tonnes de CO2/an1.

Source : Impacts of poverty alleviation on national and global carbon emissions (https://www.nature.com/articles/s41893-021-00842-z)

DÉVELOPPEMENT DES MESURES