Bien que ne comptant pour moins de 10 % de la superficie agricole utile (SAU), le foncier agricole public est d’une importance cruciale pour maintenir la maitrise des politiques agricoles et alimentaires locales notamment.
Afin de les préserver et de les maintenir dans le giron public, il est important :
- d’en faire un état des lieux là où c’est nécessaire, et de les mobiliser ;
- pour développer et favoriser des projets locaux portés par de jeunes agriculteur·rice·s, axé·e·s sur les circuits-courts, en agriculture biologique et qui vise le redéploiement du maillage écologique, en introduisant des clauses environnementales dans les baux à ferme. Si la commune ou le CPAS devait tout de même vendre des parcelles agricoles, il est proposé de procéder par étapes : d’abord la vente à un autre acteur public, puis proposer des petits lots plus abordables financièrement pour les agriculteur·rice·s locaux·ales, et finalement procéder à la vente à prix fixe (afin d’éviter la spéculation sur le foncier agricole et de contribuer à la hausse des prix, totalement découplée de la valeur réelle de la terre) avec les critères évoqués plus haut.