La pollution atmosphérique est le premier facteur de risque environnemental pour la santé humaine en Europe. Elle peut provoquer diverses maladies telles que des infections respiratoires, des maladies cardiovasculaires et pulmonaires, des infections du système nerveux central, des cancers et des crises cardiaques. De plus, des études récentes démontrent un lien entre la pollution atmosphérique et une augmentation des incapacités de travail, notamment liées à des troubles mentaux (ex : dépression).
Les polluants atmosphériques sont principalement émis par trois secteurs d’activité : le transport, le résidentiel (chauffage) et l’industrie.
a) Renforcer le cadre légal et protéger les citoyens de l’impact sanitaire de la pollution atmosphérique.
- Intégrer les valeurs recommandées par l’OMS comme valeurs seuil dans l’arrêté royal du 15 juillet 2010 relatif à l’évaluation et la gestion de la qualité de l’air ambiant – Objectif 2030 et 2040 au plus tard. Et défendre cette position au niveau européen dans le cadre de la révision de la directive européenne.
- Développer des normes pour les polluants émergents (particules ultrafines, black carbon, etc.).
- Mettre en place un comité interministériel de la qualité de l’air et des nuisances sonores : y réunir toutes les compétences et connaissances disponibles sur la qualité de l’air, le rôle des émissions dues au trafic (et d’autres sources) et les effets sur la santé.
- Améliorer et renforcer le réseau de surveillance des polluants :
- intégrer les polluants émergents (black carbon, PUF) dans les politiques de surveillance et de gestion de la pollution atmosphérique : stations de surveillance, plateforme d’informations sur la qualité de l’air, etc.
- Renforcer le réseau déjà existant en y ajoutant des stations mobiles, des stations de trafic, etc. pour assurer d’avoir une vision exacte de la pollution là où elle est la plus présente (centres urbains, rues canyons, etc.).
b) Mettre en œuvre des actions concrètes pour réduire la pollution atmosphérique (voir tableau de co-bénéfices)
- Mettre en place un cadre incitatif au développement de rues scolaires à l’instar de ce qui est fait à Bruxelles (les Chercheurs d’Air).
- Officialiser les journées sans voiture.
- Augmenter le nombre de zones calmes et protégées de la pollution environnementale en ville comme dans nos campagnes – co-bénéfice pollution sonore.
- Voir le tableau co-bénéfice et le chapitre mobilité/énergie pour d’autres mesures.