La pollution environnementale, et par conséquent la santé environnementale, a une composante sociale indéniable. En effet, les impacts de ces pollutions ne se répartissent pas de manière égale au sein de la population. Qu’il s’agisse de la pollution de l’air intérieur, extérieur, des nuisances sonores, etc. ce sont les groupes socialement défavorisés et vulnérables de la population qui sont exposés de manière disproportionnée.
De plus, les personnes socialement défavorisées peuvent être plus sensibles aux incidences des facteurs de stress environnementaux en raison de pathologies préexistantes, d’un mauvais état nutritionnel et de comportements spécifiques tels que le tabagisme ou l’inactivité. (AEE).
Cette thématique ne doit donc pas rester cloisonnée à la santé environnementale mais être prise en compte par les différents portefeuilles politiques : promotion de la santé, égalité des chances, l’action sociale, le logement, etc.
a) Mettre en application le concept de « Health in all policies », notamment dans les thématiques phares telles que la mobilité, l’agriculture, le bâtiment, etc.
b) Renforcer et faciliter les échanges entre les différents acteurs institutionnels de la santé, par le développement de groupes de travail santé-environnement inter-cabinet.
c) Rendre accessibles et utilisables des données utiles au développement de politiques/projets de santé (données sur la santé publique et ses déterminants), comme par exemple les indicateurs synthétiques d’accès aux droits fondamentaux (ISADF), le projet SIGENSA (Système d’information géographique en environnement et santé).