L’eau doit être le seul bien public… qu’on ne trouve pas dans le domaine public. Dans notre maison privée, nous avons l’eau publique, mais en dehors ? Si l’eau publique ne se retrouve que dans la sphère privée, comment faire quand on n’a pas de domicile ? Pourtant, la précarité hydrique – soit le fait de ne pas disposer d’un accès à l’eau en qualité et en quantité suffisantes pour répondre à ses besoins de base – concerne 1 Wallon·ne sur 6 !
a) Plaider pour inscrire le droit à l’eau et à l’assainissement dans la Constitution, au même titre que le droit à la santé ou au logement. L’accès à l’eau doit devenir un droit auquel aucune atteinte ou restriction n’est possible
b) Réintroduire les fontaines de distribution d’eau potable gratuite dans l’espace et les lieux publics. En plus de répondre au besoin vital qu’est l’hydratation, cela permet également de jouer un rôle sur la quantité de plastiques et de déchets sauvages dans nos paysages.
c) Développer une mise à disposition gratuite de l’eau du robinet dans les établissements HORECA et dans l’ensemble des institutions publiques.
d) Inclure dans les plans de rénovation des logements sociaux wallons leur mise en conformité au Certib’Eau. Les logements sociaux wallons sont des passoires énergétiques et hydriques ! La consommation d’eau par ménage est plus élevée chez les publics défavorisés, en raison d’installations vétustes qui fuitent.