Soutenir le tissu économique local
Le rapprochement géographique des lieux de production et de consommation est un vecteur majeur de réduction des déplacements, tant pour les personnes que pour les marchandises. Ce rapprochement peut se faire par le développement d’une économie locale à forte valeur ajoutée, s’appuyant sur des activités difficilement délocalisables.
Pour ce faire, nous proposons de :
- soutenir le développement des ceintures alimentaires (cfr Agriculture et alimentation) ;
- soutenir le développement d’une offre culturelle et de loisirs au niveau local ;
- développer un tourisme de proximité ;
- promouvoir des acteurs économiques engagés dans une économie de proximité, via notamment l’économie circulaire favorisant le réemploi et la réparation ;
- lier l’attribution de certains avantages économiques accordés lors de nouvelles implantations commerciales ou industrielles à la prise en compte de la mobilité ;
- agir au niveau des intercommunales de développement économique.
Soutenir les initiatives visant à réduire la demande de transport
Si l’on souhaite limiter l’augmentation de la température mondiale de +2 °C par rapport à l’ère préindustrielle, il est nécessaire de réduire drastiquement la demande en transport.
Pour ce faire, nous recommandons de :
- maintenir et renforcer les dispositifs permettant à chacun de mesurer l’impact de ses choix en termes de déplacements et de questionner ses besoins de déplacements en conséquence ;
- encourager les entreprises à mettre en place des politiques de télétravail et de réduction des déplacements professionnels.
Repenser la place de la publicité dans les infrastructures de transport
La présence de la publicité dans les lieux publics tend à stimuler des comportements de surconsommation qui vont à l’encontre de la sobriété et mettent en péril le respect des engagements climatiques internationaux. Cette publicité subie est particulièrement présente dans les lieux associés à la mobilité, comme les arrêts de bus, les gares, ou encore sur les véhicules.
Les communes peuvent agir à leur échelle pour :
- supprimer la publicité dans les mobipôles, les mobipoints, et les arrêts de transport en commun. A défaut, limiter la gamme de produits éligibles en interdisant les publicités qui tendent à stimuler la demande en mobilité, vont à l’encontre du report modal (comme les publicités pour les voitures), et plus généralement promeuvent des produits qui nuisent à l’environnement et à la santé humaine (voyages en avion, consommation excessive de viande, voitures qui émettent plus que la cible moyenne des émissions européennes (95gCO2/km en 2020, réduction par la suite), ou qui sont plus lourdes que la moyenne (1400 kg) et donc plus énergivores et plus dangereuses pour autrui).