Le solaire photovoltaïque est aujourd’hui une énergie rentable pour les citoyen·ne·s comme pour les entreprises. L’enjeu aujourd’hui est donc d’accompagner son développement de manière optimale. Nous dégageons quelques axes de travail pour la mandature.
a) Les nouvelles constructions industrielles, agricoles et commerciales et les parkings doivent se voir imposer une obligation d’installation photovoltaïque sur le toit ou via des ombrières sur le modèle de loi récemment passée en France.
b) Alléger les contraintes techniques pour les installations entre 10 et 50 kWc (relais de découplage, mention des N° de série).
c) Favoriser l’installation sur des surfaces déjà artificialisées que ce soit financièrement ou réglementairement.
d) Prévoir la sortie du régime de certificat vert au profit d’un régime de prêts à taux réduit.
e) Intégrer le développement du photovoltaïque avec celui des réseaux électriques avec les GRDs. A ce titre, le développement de zones propices au renouvelable dans la nouvelle directive Energie renouvelable européenne constitue un outil d’optimisation.
f) Favoriser au maximum l’autoconsommation, notamment en développant les communautés d’énergie ou la gestion de la demande au niveau des citoyen·ne·s et des entreprises. Cela vaut pour tous les parcs, y compris ceux de grande taille qui doivent être poussés à s’intégrer dans des communautés d’énergie industrielle.
g) Inciter à l’installation de panneaux orientés est ouest. Une telle orientation a l’avantage de lisser la production sur une période bien plus longue, au bénéfice du prosumer (une fois la compensation supprimée), mais aussi d’améliorer l’efficience de l’usage du réseau. Les Régions et les communes adaptent au minimum leurs contenus informatifs relatifs aux panneaux solaires à cet égard, voire encouragent financièrement ce type d’installation.
h) Soutenir le développement d’une filière de recyclage et de réparation des panneaux photovoltaïques et assurer en amont une meilleure recyclabilité des installations renouvelables.